L'aventure d'une plume

L'aventure d'une plume

Personne du moment


L’interview d’un « Travel reporter »

Olivia Köhler est une jeune reportrice qui partage ses voyages sur les réseaux sociaux et un blog personnel. Elle a réalisé un tour du monde, seule, durant 8 mois. Retrouvez toutes ses aventures sur son compte Instagram @leptitreporter. Elle a traversé la Tanzanie, le Mexique, l’Oman, le Nevada, le Sri Lanka, le Japon, Haïti ...

 

D’où  vient cette envie de voyage ?

J’ai commencé à voyager avec mes parents pendant mon enfance mais c’était du genre « clubmed » et « all inclusive ». Mon envie de voyager seule et en sac à dos m’est venue au lycée après une rencontre avec une fille qui m’a beaucoup marqué. Dès que j’ai eu 18 ans je me suis lancée dans mon premier « vrai » voyage, un mois, seule, en Irlande à faire du stop et dormir chez l’habitant et depuis je n’ai jamais arrêté !

 

As-tu toujours voulu te diriger vers des études de journalisme ?

Pas du tout ! Quand j’étais petite je voulais être chirurgienne (merci Grey’s Anatomy) puis j’ai voulu être vétérinaire; j’ai même commencé la fac de biologie mais j’ai finalement abandonnée au bout de trois mois car ça ne me plaisait pas du tout. Après plusieurs mois de remises en question j’ai trouvé un job dans un quotidien local et ça m’a poussé à faire mes études dans le journalisme pour apprendre davantage de techniques!

 

Tu voyages seule, est-ce toujours évident ?

Moi j’adore ça! Parfois on se sent seule c’est sur et dans certaines galères on aimerait avoir quelqu’un sur qui se reposer un peu, mais je n’ai pas à me plaindre! En étant seule je suis libre à 100% de mes choix et c’est ça que j’aime le plus, car j’adore changer d’avis!

 

Quel est le meilleur bénéfice de ce voyage autour du monde ?

Il y en a tellement ! Apprendre davantage sur le monde, sur les cultures et sur soi-même.. Le voyage aide tellement à mûrir, à s’ouvrir l’esprit et pour moi, à devenir une meilleure personne. Et puis il y a tellement de belles choses à découvrir sur notre planète!

 

Tu as fait combien de pays en tout ?

A ce jour j’ai découvert 35 destinations !

 

Quel ou quels pays as-tu préféré ?

C’est trop dur de choisir.. Je dirai l’Islande, le Vietnam, les Etats-Unis, Haïti.. Tous pour des raisons bien différentes!

 

Comment as-tu trouvé les endroits pour dormir, manger… ?

Pour dormir j’utilise beaucoup le site couchsurfing qui permet de dormir gratuitement chez l’habitant, mais aussi booking.com pour des auberges de jeunesse ou des hôtels et parfois c’est juste en arrivant quelque part que je cherche sur place! Pour la nourriture je vais juste me balader dans la rue et dès que quelque chose me donne envie, j’y vais!

 

Comment arrives-tu à toujours capturer d’aussi jolis instants ?

Ah ça, ce n’est pas moi qui peut le dire.. Je pense juste que j’ai appris à avoir « l’oeil photographe » et à comprendre comment une bonne photo se compose. Après je fais des essais, je choisi mes angles, je suis à l’affut du bon moment et j’essaye de faire une bonne photo! Une grosse partie se passe aussi en post-production, on choisit les bonnes couleurs, les meilleures photos..

 

Comment trouves-tu les spots ?

Souvent par hasard, parfois grâce aux conseils des locaux et pour les plus connus grâce à internet ! J’utilise aussi l’application « maps.me » qui permet, en fouillant un peu et en zoomant beaucoup, de découvrir de petits spots qui ont l’air pas mal!

 

Y-a-t-il une chose que tu n’aimes pas dans le fait de voyager ?

Dans le fait de voyager non mais dans le fait de voyager longtemps oui! Je l’ai vu pendant mon tour du monde qui a duré 8 mois, passé la barre des 6 mois j’ai ressenti ce besoin d’être un peu à la maison, de revoir mes amis, de pouvoir être posée en me sentant « à la maison » sans avoir à devoir refaire mon sac ou me dire que je vais devoir choisir un nouvel endroit pour le lendemain. C’est cette « stabilité » qui me manque dans un voyage au long cour !

 

Quels conseils/astuces donnerais-tu à un adolescent qui souhaiterait se lancer dans les voyages sans énormément de moyens ?

Qu’il ne faut pas être super riche pour voyager ! Quand j’étais étudiante j’ai souvent pris ma voiture pour aller me faire quelques jours de road trip dans un pays voisin (la Suisse étant mon coup de coeur). Je dormais dans la voiture, je mangeais des conserves mais je vivais des aventures de malade ! Il faut bien commencer quelque part et avec le temps on peut partir plus loin ! Surtout que de nos jours on a beaucoup d’aide pour voyager en étant étudiants : le covoiturage, les compagnies low cost, les auberges de jeunesse, le camping, le stop.. il y a tellement de possibilités ! Il faut arrêter de croire que voyager rime avec payer une fortune!

 

 

 

Merci d'avoir répondu à mes questions, dans le cadre tout d'abord du jounal de mon lycée

 

 

Lisbeth Amirel

 


23/09/2018
0 Poster un commentaire

Stephen Hawking

« Remember to look up at the stars and not down at your feet. Try to make sense of what you see and wonder about what makes the universe exist. Be curious. And however difficult life may seem, there is always something you can do and succeed at. It matters that you don't just give up. »

 

            Il est né le 8 janvier 1942 à Oxford. Il a été professeur de mathématiques à l'université de Cambridge, membre du Gonville and Caius College et chercheur distingué du Perimeter Institute for Theoretical Physics. De plus, il a été membre honoraire de la Royal Society of Arts et membre de l'Académie pontificale des sciences. Des distinctions qui attestent de son parcours admirable.

 

             Stephen Hawking est un physicien théoricien et cosmologiste britannique. Il a notamment formulé des théorèmes sur les singularités en cosmologie avec Roger Penrose. Il a découvert que les trous noirs émettaient un rayonnement, appelé en son honneur "rayonnement de Hawking". En plus d’être un génie de l’Univers, il vulgarise les connaissances scientifiques dans quelques ouvrages dont le plus connu est Une brève histoire du temps, (1988) bestseller du Sundays Times durant 237 semaines. Ce succès le fait connaître et apprécier du grand public. Sa notoriété est également dû à sa maladie. En effet, il est atteint d’une sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou plus connu sous le nom de « maladie de Charcot ».

              Diagnostiqué à l’âge de 20 ans, les médecins ne lui donnaient pas plus de 3 ans à vivre. Il vécut 76 années. Poussé par l’amour de sa première femme (Jane Wilde), il se bat contre la maladie, la déteste et finit par l’accepter. Il s’affranchit de son handicap tel que le démontrent ses mots : « Les personnes handicapées devraient se concentrer sur les choses que leur handicap ne les empêche pas de faire, sans regretter ce dont elles sont incapables ». C’était un esprit qui avait trop à accomplir, trop à découvrir et trop à transmettre pour laisser une maladie décider à sa place. ­­

              En plus d’avoir participé à l’avancée de la physique, il incarne la volonté de vivre et l’insatiabilité du savoir.

 

Mort récemment, le 14 mars 2018, il est enterré auprès d’Isaac Newton à l'abbaye de Westminster.

            Un film sorti en 2014, Une merveilleuse histoire du temps retrace sa vie globale d’après la biographie de sa 1ère épouse. L’acteur Eddie Redmayne l’interprète fantastiquement bien. On découvre moins le scientifique que l’homme derrière une figure emblématique.

 

Lisbeth Amirel

 


05/04/2018
0 Poster un commentaire

Asli Erdogan

Avide d’exprimer son opinion, malgré la prison, les coups, la pression du gouvernement turc, Asli Erdogan est une femme à suivre, à reconnaître et à féliciter pour sa détermination.

 

L'écrivaine Asli Erdogan est "une écorchée vive, une âme qui souffre pour l'humanité et une conscience" nous écrit la romancière et essayiste Mine Kirikkanat.

            Physicienne de formation, Asli Erdogan, qui n'a aucun lien de parenté avec le président turque Recep Tayyip Erdogan, est une romancière turque et une militante acharnée contre toutes les oppressions des droits de l’Homme. Entre autres, elle milite pour le droit des femmes, pour la reconnaissance du génocide Arménien ou encore soutient la cause Kurde.

            En 1991, après ses études de physique, elle rejoint Centre européen de recherches nucléaires à Genève. Son premier roman parait en 1993, lorsqu’elle est installée à Rio de Janeiro, intitulé L’Homme croute. Finalement, elle se lance corps et âmes dans l’écriture pour défendre les droits de l’Homme. Son dernier roman, traduit en français, Le Bâtiment de pierre dénonce la torture et les conditions de détention en Turquie.

                En effet, Asli Erdogan a été emprisonné 132 jours d’août à décembre 2016 pour appartenance à une « organisation terroriste ».  Les chefs d'accusation sont liés à sa collaboration fictive avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan, en guerre ouverte avec le pouvoir à Ankara) via son engagement au quotidien Özgür Gündem. L’auteur déclare : « Je suis innocente. On me fait payer juste parce que j'ai exprimé mon opinion au nom de la liberté d'expression ». Finalement libéré, elle reste hautement surveillée par le gouvernement et interdit de quitter le territoire turc. Dès lors, elle rata de nombreuses remises de prix.

            Une incroyable nouvelle a surgit en ce début d’année 2018. La courageuse écrivaine a été autorisée à venir chercher son prix Simone de Beauvoir à Paris. Elle venue certes le lendemain du jour de la remise habituelle (9 janvier) mais son engagement perpétuel à la cause des droits et des libertés fondamentaux mérite tous les applaudissements.

 

Lisbeth Amirel

 


24/03/2018
2 Poster un commentaire

Ces blogs de Littérature & Poésie pourraient vous intéresser