L'aventure d'une plume

L'aventure d'une plume

Concert d’Imagine Dragons le 21 août 2018

            Un concert portant des messages d’amour et remplis d’espoir. Une réelle émotion était transmise dans ce show à l’américaine sans tomber dans le cliché.

 

            Leur musique, exprimée et articulée merveilleusement bien, nous emportait systématiquement dans leur univers. Une compréhension s’est installée instantanément entre un public heureux et un groupe reconnaissant.

 

            Lorsque Dan Reynolds, chanteur du groupe, nous définit tel que « sa soirée préférée de sa tournée » nous ne pouvons qu’être émus par son ton sincère. Effectivement, le plus touchant était de percevoir la sincérité de ses paroles entre les chansons. Qu’on comprenne ou non l’anglais.

 

            Un message d’espoir également au moment de son témoignage sur la dépression : « You’re not broken ». Il faudrait plus parler avec « ses amis, sa famille, des thérapeutes » afin d’en sortir.

 

            Parlons d’amour ! C’est connu, son investissement pour la cause LGBT est un exemple et ses messages de liberté sont à retenir. « Ne nous enfermons pas dans une boîte, nous devons être libre de devenir qui nous voulons », des mots simples et justes qui résonnent en chacun de nous.

 

           Le bémol ? Les rabats joie des gradins qui se permettent de râler méchamment sur le monde. Il est vrai qu’un zénith accueillant un groupe international ne devrait pas autoriser plus de 25 000 personnes… Mais finalement, emporté par m’excitation, nous leur rions ironiquement au nez, prêt à profiter, à défaut de certains.

 

            Pour clore, le concert était à l’image de leur réputation, grandiose. Et n’oublions pas d’être unis dans l’amour.

 

Lisbeth Amirel

 


23/09/2018
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L’interview d’un « Travel reporter »

Olivia Köhler est une jeune reportrice qui partage ses voyages sur les réseaux sociaux et un blog personnel. Elle a réalisé un tour du monde, seule, durant 8 mois. Retrouvez toutes ses aventures sur son compte Instagram @leptitreporter. Elle a traversé la Tanzanie, le Mexique, l’Oman, le Nevada, le Sri Lanka, le Japon, Haïti ...

 

D’où  vient cette envie de voyage ?

J’ai commencé à voyager avec mes parents pendant mon enfance mais c’était du genre « clubmed » et « all inclusive ». Mon envie de voyager seule et en sac à dos m’est venue au lycée après une rencontre avec une fille qui m’a beaucoup marqué. Dès que j’ai eu 18 ans je me suis lancée dans mon premier « vrai » voyage, un mois, seule, en Irlande à faire du stop et dormir chez l’habitant et depuis je n’ai jamais arrêté !

 

As-tu toujours voulu te diriger vers des études de journalisme ?

Pas du tout ! Quand j’étais petite je voulais être chirurgienne (merci Grey’s Anatomy) puis j’ai voulu être vétérinaire; j’ai même commencé la fac de biologie mais j’ai finalement abandonnée au bout de trois mois car ça ne me plaisait pas du tout. Après plusieurs mois de remises en question j’ai trouvé un job dans un quotidien local et ça m’a poussé à faire mes études dans le journalisme pour apprendre davantage de techniques!

 

Tu voyages seule, est-ce toujours évident ?

Moi j’adore ça! Parfois on se sent seule c’est sur et dans certaines galères on aimerait avoir quelqu’un sur qui se reposer un peu, mais je n’ai pas à me plaindre! En étant seule je suis libre à 100% de mes choix et c’est ça que j’aime le plus, car j’adore changer d’avis!

 

Quel est le meilleur bénéfice de ce voyage autour du monde ?

Il y en a tellement ! Apprendre davantage sur le monde, sur les cultures et sur soi-même.. Le voyage aide tellement à mûrir, à s’ouvrir l’esprit et pour moi, à devenir une meilleure personne. Et puis il y a tellement de belles choses à découvrir sur notre planète!

 

Tu as fait combien de pays en tout ?

A ce jour j’ai découvert 35 destinations !

 

Quel ou quels pays as-tu préféré ?

C’est trop dur de choisir.. Je dirai l’Islande, le Vietnam, les Etats-Unis, Haïti.. Tous pour des raisons bien différentes!

 

Comment as-tu trouvé les endroits pour dormir, manger… ?

Pour dormir j’utilise beaucoup le site couchsurfing qui permet de dormir gratuitement chez l’habitant, mais aussi booking.com pour des auberges de jeunesse ou des hôtels et parfois c’est juste en arrivant quelque part que je cherche sur place! Pour la nourriture je vais juste me balader dans la rue et dès que quelque chose me donne envie, j’y vais!

 

Comment arrives-tu à toujours capturer d’aussi jolis instants ?

Ah ça, ce n’est pas moi qui peut le dire.. Je pense juste que j’ai appris à avoir « l’oeil photographe » et à comprendre comment une bonne photo se compose. Après je fais des essais, je choisi mes angles, je suis à l’affut du bon moment et j’essaye de faire une bonne photo! Une grosse partie se passe aussi en post-production, on choisit les bonnes couleurs, les meilleures photos..

 

Comment trouves-tu les spots ?

Souvent par hasard, parfois grâce aux conseils des locaux et pour les plus connus grâce à internet ! J’utilise aussi l’application « maps.me » qui permet, en fouillant un peu et en zoomant beaucoup, de découvrir de petits spots qui ont l’air pas mal!

 

Y-a-t-il une chose que tu n’aimes pas dans le fait de voyager ?

Dans le fait de voyager non mais dans le fait de voyager longtemps oui! Je l’ai vu pendant mon tour du monde qui a duré 8 mois, passé la barre des 6 mois j’ai ressenti ce besoin d’être un peu à la maison, de revoir mes amis, de pouvoir être posée en me sentant « à la maison » sans avoir à devoir refaire mon sac ou me dire que je vais devoir choisir un nouvel endroit pour le lendemain. C’est cette « stabilité » qui me manque dans un voyage au long cour !

 

Quels conseils/astuces donnerais-tu à un adolescent qui souhaiterait se lancer dans les voyages sans énormément de moyens ?

Qu’il ne faut pas être super riche pour voyager ! Quand j’étais étudiante j’ai souvent pris ma voiture pour aller me faire quelques jours de road trip dans un pays voisin (la Suisse étant mon coup de coeur). Je dormais dans la voiture, je mangeais des conserves mais je vivais des aventures de malade ! Il faut bien commencer quelque part et avec le temps on peut partir plus loin ! Surtout que de nos jours on a beaucoup d’aide pour voyager en étant étudiants : le covoiturage, les compagnies low cost, les auberges de jeunesse, le camping, le stop.. il y a tellement de possibilités ! Il faut arrêter de croire que voyager rime avec payer une fortune!

 

 

 

Merci d'avoir répondu à mes questions, dans le cadre tout d'abord du jounal de mon lycée

 

 

Lisbeth Amirel

 


23/09/2018
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Droit à l’avortement

 

L’avortement est « l’interruption volontaire ou non, d’une grossesse avant terme ». Confrontée sans cesse aux polémiques, ce droit est soumis aux questions morales de chaque culture. Pourquoi est-ce devenu un fait social à la place d’une liberté individuelle ?

 

 

            Le Code de Hammurabi (texte juridique babylonien) daté d'environ 1750 av. J.-C. interdit l'avortement. Ainsi, dès l’Antiquité, les cultures tentent de contrôler la fécondité. Si la Grèce et Rome Antique ne stipulent pas clairement une interdiction, l’IVG reste fermement rejetée. Ce n'est qu'avec l'expansion du christianisme et le besoin de gérer l'équilibre démographique que l’avortement est puni dans des rescrits au IIIème siècle. Depuis, notamment avec le Moyen-Age, les femmes sont soumises au jugement de leur société.

 

            Entre autres, l’avortement a été légalisé en 1920 en Russie, en 1967 au Royaume-Uni, en 1973 aux Etats-Unis, en 1975 en France, en 1976 en Allemagne et en 2007 au Portugal.

 

            La loi du 17 janvier 1975 relative à l'interruption volontaire de grossesse, dite loi Veil, est une loi encadrant une dépénalisation de l'avortement en France. Elle a été préparée par Simone Veil, ministre de la Santé sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.

 

            Cette loi est précédée notamment par le Manifeste des 343 (1971). C'est, selon le titre paru en une du Nouvel Observateur, « la liste des 343 Françaises qui ont le courage de signer le manifeste « Je me suis fait avorter » », s'exposant ainsi à l'époque à des poursuites pénales pouvant aller jusqu'à l'emprisonnement, car l'avortement en France était illégal à l'époque.

La loi Veil fait face à des débats haineux et conservateurs. Néanmoins, elle est adoptée par 284 voix contre 189.

 

            L’Afrique est l'une des zones les plus restrictives en matière d'avortement. La zone est dominée par une illégalité de l'avortement avec l'exception de la Tunisie, de la Guinée-Bissau et de l'Afrique du Sud.

 

            En Amérique latine l’avortement reste un sujet houleux. Les pays l’autorisant sont : Guyana, l’Uruguay, le Mexique et le Guyanne française. L’avortement est totalement interdit au Nicaragua, au Honduras, au Salvador, en République dominicaine et en Haïti. Le reste des pays le permette mais avec des restrictions importantes. L’ONU relèverait 4 millions d’interruption de grossesse clandestines chaque année. Ces femmes plus la personne ayant pratiqué l’avortement encourent des risques inimaginables; en général 1 à 4 ans de prison voire 14 ans pour le Belize.

            Ainsi, durant les vacances, qui n’a pas entendu parler, le jeudi 9 août 2018, du vote contre la légalisation de l’IVG ? Le débat avait profondément divisé l’Argentine et l’Eglise. Cette dernière très dominante s’était fortement mobilisée contre cette loi. Le problème est remis à 2020.« Il faut plutôt dire qu’ils ont voté pour l’avortement clandestin. Ce vote est une honte. Les sénateurs n’ont rien compris, ils ont méprisé 2 millions de personnes dans la rue, mais le coût politique sera énorme pour eux. » énonce l’actrice argentine Alejandra Flechner.

 

            Le droit à l’avortement évite les actes clandestins, sans hygiène, mortels. Les femmes devraient avoir le choix de leur vie. Il est néanmoins indispensable de faire voter les lois pour.

 

 

Lisbeth Amirel

 


23/09/2018
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Les carillons du pêcheur

J'ai voulu m'essayer à écrire une description reflétant les états d'âmes du narrateur.        

 

 

          La brise d’été s’engouffra tendrement dans la pièce par la fenêtre. L’étendue de l’océan m’offrait toute son immensité. Quelques empreintes marquaient la plage et attestaient de l’activité journalière des vacanciers ; celles des premiers pas, celles d’une course effrénée, celles d’une balade innocente ou celles témoignant des années passées. Seulement, le soir, au moment où le soleil s’apprêtait à disparaitre au profit de sa jumelle, l’infinie du paysage retrouvait sa solitude. Le même rituel tous les soirs depuis ma maison, ancienne cabane de pêcheur, me forçait à m’interroger sur ma propre solitude. J’étais seul dans un deux pièces. Le nécessaire pour vivre paisiblement. Un lit double où la tête de lit était rénovée par mes soins à l’aide de planche de bois rustiques. Les murs reflétaient soit l’océan soit la couleur des anges. Une table, simple, en bois également venait se blottir dans un recoin près de la modeste cuisinière. Seul un éternel vase rempli de géranium de Madère s’installait sur la table. De temps à autre j’y déposais mon journal ou un café. La porte de la salle de bain restait constamment ouverte ; la pudeur n’avait pas lieu d’être lorsque la solitude rythmait vos journées. La maisonnette se dressait sur des pilotis comme dans le temps. De l’extérieur mon habitat semblait tristement abandonné ; il faut dire qu’il ne possédait qu’une fenêtre qui nourrissait mes pensées chaque soir. Le signe de vie pouvait être caractérisé par les nombreux carillons en coquillage devant mon entrée. Lorsque le vent secouait la côte, toute la maison absorbait le son de l’océan. Tel ce soir, le vent était fort et me giflait à chaque bourrasque. La puissance des vagues couplée aux rafles créait une irrésistible mélodie.

 

          Néanmoins, le soleil n’était pas encore couché et émettait jusqu’à la prochaine aube. Ses couleurs se mélangeaient à ma journée, s’inscrivaient dans mon quotidien, mais révélaient tous les soirs une nouvelle nuance. Le jaune tendre, synonyme des nombreuses nappes des anciens pique-niques en famille tous les dimanches midi sur la colline non loin de l’estuaire, s’alliait ou se confrontait à l’orange intense des soirs de juillet. Ce même orange qui recouvrait mes volets. Ce même orange qui me fascinait depuis mon plus jeune âge. Ce même orange qui marquait sa bouche, à elle. Cependant, le dernier bleu ciel des chaudes soirées s’était effacé devant le gris orageux. J’assistai à un duel entre les vives couleurs et la colère des cieux. Les unes souhaitaient rependre leur joie et leur insouciance tandis que l’autre ne songeait qu’à déverser ses longs cris sans étincelles. Toutefois, seul le tonnerre faisait son apparition ce soir, la foudre et les éclairs se réservaient pour des nuages et des sentiments plus instables encore.  Notre soleil s’éteignit après avoir illuminé chaque parcelle de ma journée. De la même manière qu’elle s’était envolée à la fin d’un été.

 

          Je me souvins de ses éclats de rire au zénith de soleil. De sa robe corail, une autre nuance qui peignait toutes mes soirées, qui virevoltait devant ma fenêtre. Elle tournait jusqu’à l’ivresse, jusqu’à rejoindre le soleil avant son départ. Tous les soirs je ne désirais rien de plus que d’accéder à cette étoile, de rejoindre sa douce chaleur qui m’avait passionné et rassuré. Mais elle n’était qu’éphémère. Elle n’était qu’un souffle parmi les milliards d’expirations et n’était jamais revenue. Une larme coula sans que je la quémandasse. Elle tomba sur la commissure de mes lèvres. Son goût salé déclencha le souvenir de ses baisers sortis d’un bain de minuit. Puis le souvenir de la sensation que me procurait ses lèvres sur les miennes. Le sourire qu’elle avait l’habitude de faire après le premier contact. Ensuite la pression plus sauvage qui suivait. Et enfin ses mains qui s’emmêlaient dans mes cheveux tandis que les miennes cherchaient le creux de ses reins. Et la trace de ses pieds nus sur le sol en bois à l’entrée ressurgit en même temps que son fantôme. Une grimace de nostalgie prit possession de mon visage. La douleur m’assenait et je sentis mon esprit s’évader à la vitesse des orages. Mes doigts s’enfonçaient désespérément dans le rebord de la fenêtre à la recherche d’une ancre.

 

         Ce couché du soleil était plus lancinant que d’autres. Elle s’était évaporée un soir d’orage. Et je n’avais pu m’empêcher d’être inquiet plutôt qu’en colère contre son égoïsme et sa lâcheté de n’avoir laissé qu’un seul mot. Toute ma vie je me souviendrais de son écriture et de sa phrase : « Je ne suis qu’une tempête, tu resteras mon plus grand regret ». Sa tempête s’était transformée en ouragan au fils des années. J’entendais partout que le chagrin s’effacerait avec le temps.

 

            Le soleil décida enfin de laisser sa place. Le tonnerre grondait toujours. Mes larmes séchèrent. Et comme tous les soirs, malgré mon désespoir, je souris en espérant tirer ma dernière révérence. La fenêtre était fermée.

 

Lisbeth Amirel

 


16/06/2018
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Maya Angelou

Les gens oublieront ce que vous avez dit, ils oublieront ce que vous avez fait, mais n'oublieront jamais ce que vous leur avez fait ressentir.

 

 


28/04/2018
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